Une journée inoubliable…
Le lundi 11 octobre, les classes théâtre (4D et 3D) et la classe de troisième euro-anglais (3B) se sont rendus au Pré’O à Oberhausbergen pour assister à une pièce de théâtre de la compagnie « La Mesnie H », intitulée Un jour d’été. Ce spectacle était interprété par trois comédiennes qui se sont partagé tous les rôles ainsi que celui du narrateur.
Présentation des comédiennes : Emma Massaux, qui était aussi metteuse en scène pour la première fois sur ce spectacle ; Joséphine Hazard et Apix. Le régisseur : Hector Monteil-Bauer.
A la fin de la pièce, nous avons eu un moment d’échange très intéressant avec les comédiennes.
Lilou, Manon, Romane, Zoé
Une partie de rami bien méritée
La pièce de théâtre met en scène trois filles qui retrouvent un livre dans un grenier racontant l’histoire d’une mère déportée juive et nous content son court passage en enfer.
Un matin, la mère se rend chez sa sœur épileptique pour jouer au rami. En chemin, elle se fait arrêter par deux policiers qui lui annoncent qu’elle va être déportée. Arrivée à la gare, elle est entassée avec 4000 personnes dans un wagon à bestiaux direction Auschwitz. Tout au long du voyage, elle voit mourir plusieurs personnes dans d’atroces conditions.
Arrivée sur les lieux, elle rencontre un ami de son mari qui la force à aller voir un officier allemand pour qu’il la libère afin qu’elle puisse rentrer chez elle. L’officier la laisse partir grâce à son précieux passeport de la Croix-Rouge. Dans le train du retour, l’officier entre dans la cabine,se confie à elle,et lui permet de s’échapper . Elle ne le reverra plus jamais. À la descente du train, elle se rend chez sa sœur pour jouer au rami. Cette dernière ne saura jamais quelle terrible journée elle a vécu.
Marin, Gwendoline, Lucie, Paul et Mado
Notre monde, nos valeurs
Dans l’histoire, nous déplorons une forte inégalité et discrimination. Les nazis considèrent les juifs, les personnes d’origines africaines, les personnes handicapées et les personnes homosexuelles, comme « inférieures ». Hitler avait peur d’eux, il craignait qu’ils le dépassent et qu’ils seraient plus puissants que lui car ils étaient différents. Ils n’avaient donc pas le droit d’exprimer leurs opinions et devaient se cacher des autres.
La mère avait laissé derrière elle 4000 personnes, alors qu’elle avait réussi à être libérée du camp de concentration. A la fin de la pièce, on apprend qu’elle le regrette beaucoup. La morale de l’histoire est de toujours rester uni, même dans les moments difficiles, quand il n’y a plus aucun espoir.
Comment adapter le message de la pièce aujourd’hui :
Le message de la pièce résonne toujours aujourd’hui avec la lutte contre le racisme, la discrimination, l’homophobie, le harcèlement…
Les juifs déportés peuvent faire référence aux injustices que subit notre monde.
Juliette, Agathe, Rosalie, Fanny et Emma
Florilège d’impressions
L’avis de Diane : Au fur et à mesure de la pièce, j’ai compris le sens de l’histoire et le message qu’elles voulaient faire passer. J’ai aimé la façon dont les trois comédiennes ont abordé le sujet avec beaucoup de finesse.
L’avis d’Antoine : La pièce montre la réalité des choses, l’envers du décor. Celui-ci a bien été adapté à la pièce.
L’avis de Marjane : J’ai bien aimé car elles ont réussi à intégrer de l’humour dans une pièce aussi sérieuse et délicate. Elles ont raconté cette histoire tout en la jouant de manière naturelle
L’avis d’Adam : Une pièce de théâtre intéressante qui permettait de comprendre la gravité des événements de l’époque.
L’avis de Joakim : Cette pièce était humoristique et grave à la fois, mais malgré tout cela, ils ont réussi à faire la jonction entre les deux.
L’avis général :
Cette pièce a beaucoup plu aux spectateurs, notamment grâce au jeu des comédiennes qui, pendant pratiquement 1h30, ont su garder le rythme et n’ont fait aucune pause.
Elles ont su nous captiver avec un décor très épuré, grâce à la force de leurs voix et quelques instruments de musique.
Elles ont mis en scène un témoignage qui nous a beaucoup touchés et qui rappelle un chapitre tragique de l’Histoire.
Il est important de se souvenir de certains faits du passé et c’est une belle façon de nous les rappeler.
Diane, Antoine, Marjane, Joakim et Adam
Un échange ensoleillé !
Après la pièce, nous avons eu la chance d’échanger avec les comédiennes. Elles ont eu la gentillesse de répondre à nos questions. Nous leur avons demandé depuis combien de temps elles avaient travaillé sur cette pièce. Cela faisait deux ans et demi que le projet était en cours. Nous voulions savoir pourquoi ce projet n’était réalisé que par des femmes. La metteuse en scène, Emma Massaux, a répondu que c’était volontaire, pour mettre les femmes à l’honneur, mais il y a tout de même un homme dans l’équipe : le régisseur. Nous nous sommes interrogés sur le fait que la pièce ait été inspirée de faits réels. Elles ont expliqué qu’elles ont appris l’histoire par cœur et ont puisé leurs sources d’inspiration dans la Seconde Guerre mondiale, et notamment le nazisme. L’apprentissage des textes a été fatiguant du fait de la durée de la pièce et de l’effort physique demandé par la mise en scène. La morale de cette pièce selon les comédiennes est que le racisme est une chose à bannir.
Bastien, Edgar, Lucien, Clément, Sarah et Aurore
images : https://taps.strasbourg.eu/programmation/un-jour-dete-2/