Les élèves de la classe théâtre ont assisté à plusieurs spectacles. Voici leurs impressions :
Le Jeu des sens
Intérieur Nuit est une pièce de théâtre réalisée et interprétée par Jean Baptiste André. Une pièce dramatique sans parole mélangeant différents types d’arts (le contorsionnisme et la danse moderne) et mettant en scène un homme faisant face à la solitude et à la claustrophobie. Il joue avec les ombres, croyant être entouré puis se retrouve seul et sombre dans la folie.
C’est un jeu de corps et d’esprits comportant aussi des images numériques, des jeux de lumières et de sons.
Jean Baptiste fait parfois face à des situations périlleuses et acrobatiques. Les traits de cette pièce, bien que sans paroles, laissent libre cours à notre imagination et nous plonge dans un univers différent grâce aux sons, à la musique électronique et aux bruitages, tous oppressants.
Intérieur Nuit donne une nouvelle perception de l’espace aux spectateurs.
Nos avis respectifs :
Lucile : « J’ai trouvé cette pièce étrange et à la fois captivante. Ce jeu d’ombres et de sens, ce mélange de genres étaient très propres à chacune de ses émotions face à la claustrophobie ». ****
Elena : « Je trouve que cette pièce laisse libre cours à notre imagination et nous plonge dans un autre univers ». **
Ilona : « Ce spectacle reflète l’âme de la solitude et nous intrigue. Il nous plonge dans un monde étrange ».***
Grâce : « Cette pièce m’a captivée non seulement grâce aux ombres et lumières mais aussi aux figures acrobatiques, époustouflantes, et aux accords entre les mouvements et les sons ».****
Ilona, Grâce, Elena, Helin et Lucile
Cosmogonies
Nous avons eu la chance d’assister à un spectacle interprété au sein de notre établissement.
En effet, une équipe d’artistes est venue interpréter Cosmogonies, une épopée en musique faisant le récit mythique de la formation de l’Univers.
Mis en scène par Eve Ledig, directrice artistique de la compagnie Le Fil rouge Théâtre, ce projet regroupait un philosophe et comédien, Francis Fischer, à l’origine avec Eve Ledig du texte (d’après Hésiode), Jeff Benignus pour l’univers sonore, la composition et le chant et Ivan Favier pour la scénographie.
« Dans Cosmogonies, un philosophe et un musicien racontent la naissance du monde, des dieux et des hommes dans la mythologie grecque. Ils le font en montrant le rôle essentiel tenu dans cette genèse par les fratries et la succession des générations. » Eve Ledig
Le spectacle raconte les origines de l’Univers à travers la mythologie grecque et l’importance de la connaissance de nos origines pour se projeter vers l’avenir.
C’était il y a très longtemps, un trou noir puis le chaos, et de ce chaos sortit Gaïa la terre puis Uranos le ciel. C’est le commencement des évènements qui vont permettre la création de l’humanité.
Le spectacle était très intéressant. A la fin, nous avons pu échanger avec les comédiens. Ils nous ont posé des questions pour savoir comment nous avions trouvé le spectacle et comment ils pourraient l’améliorer. Ils nous aussi posé des questions sur ce que nous avions aimé et sur nos ressentis.
Nous avons beaucoup aimé la musique ajoutée au spectacle : cela donnait du suspens et de l’émotion au spectacle. Nous étions plongés dans cet univers comme si nous étions présenst au moment de l’histoire. Il y avait très peu de décor mais nous l’imaginions et nous avions l’impression qu’il était réel. Nous avons beaucoup aimé des passages de la mythologie, comme par exemple le moment de la guerre entre les dieux et les titans et la terre ravagée par les éclairs de Zeus.
Nous avons imaginé un autre titre à la pièce : Le commencement, car c’est ainsi d’après la mythologie grecque que débute l’UNIVERS.
Malo, Geoffrey, Maxime, Frédéric, Damien, Grégoire, Louis et Jade
Le Malade imaginaire
Nous sommes allés voir une pièce de théâtre intitulée Le Malade imaginaire, de Molière, interprétée par la compagnie La MesnieH de Jacques Bachelier.
La pièce raconte l’histoire d’un père hypocondriaque voulant marier sa fille à un médecin pour se faire soigner gratuitement. Nous avons particulièrement apprécié le quiproquo lorsque le père annonce le mariage à sa fille sans nommer le jeune homme et que l’amoureuse pensait qu’il s’agissait de son amant.
Cette pièce, qui était à la fois drôle et sérieuse, nous a beaucoup plu.
Carla, Théo, Claire, Lisa, Hélène et Maéva
–> Cliquez ici pour voir les dessins qui ont été réalisés par Hélène, Louis, Frédéric et Damien.