Lundi 4 mars 2018, 23e jour de carême
Aujourd’hui, dans l’évangile de ce jour (Luc 4, 24-30), il est fait mention des prophètes Elie et Élisée. Ils représentent des références susceptibles de justifier ses actions devant ses détracteurs. Ici, dans l’évangile selon saint Luc, le prophète Elie est cité comme étant venu en aide à un veuve étrangère lors d’une grande sécheresse et Élisée, par ses dons de thaumaturge (faiseur de miracles), guéri un étranger, Naaman le syrien, alors qu’il y avait beaucoup de lépreux en Israël. Jésus dit cela tandis qu’il est revenu dans son village, Nazareth, où l’on s’étonne de voir le fils du charpentier jouer les guides spirituels. Puisqu’il a guéri, dit-on, beaucoup de malades, qu’il fasse de même ici, chez lui, parmi nous. Nous verrons bien si ce qu’on raconte est vrai. Bref, on l’attend au tournant. Elie fut lui aussi persécuté, incompris, mais surtout, il est la figure d’un prophétisme universel, tout comme le prophète Élisée son disciple, dont la parole et l’influence dépassent largement les frontières d’Israël. En cela il préfigure la réception de l’évangile par les païens qui ont, désormais accès au Salut.
Découvrez sur la vidéo qui suit la figure extraordinaire du prophète Elie ainsi que sur le lien suivant: https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1539/Saint-%C9lie.html