Hakanaï signifie, en japonais, « éphémère », « fugace ». Plusieurs tableaux brefs sont en effet présentés par une danseuse qui évolue à l’intérieur d’un cube constitué de tulle noir. Sur ce cube sont projetés des lettres, des grillages, la pluie, des constellations…. S’installe alors un dialogue entre la danseuse et cet univers graphique et sonore qui semble réagir à ses gestes.
Il n’y a pas vraiment d’histoire, libre au spectateur d’imaginer son propre scénario… C’est ce qu’ont fait les élèves de 5eD :
« La danseuse était dans son monde… La danse contemporaine était intéressante et jolie. Les effets de lumière et de son, le dialogue entre la danseuse et le guitariste était super » Shana
« C’était impressionnant. La danseuse exprimait tour à tour la tristesse, la colère, le bonheur. Elle était comme possédée. » Clara
« Pour moi, la danseuse était dans une cage au milieu de la forêt et à chaque fois qu’elle essayait de sortir, elle s’évanouissait. » Nilay
« J’ai imaginé une danseuse perdue dans l’espace et qui cherche à s’enfuir. Ce spectacle était très original et j’étais vraiment plongé dans son univers. » Eva
« Une jeune fille se promène et découvre un endroit magique qui a la forme d’un cube. La jeune femme arrive à en contrôler les parois mais elle réveille un démon et sombre dans la folie. Elle s’écroule de fatigue. Dans son sommeil, la femme rêve d’une rivière ou d’un lac et, quand elle se réveille, elle s’envole pour chercher ce point d’eau. Mais le démon revient et provoque une tempête. La jeune fille retombe sur la terre ferme. Des lucioles la mènent vers un abri mais avant d’y entrer, elle savoure la pluie qui la rafraîchit. Malheureusement, l’esprit maléfique revient et détruit l’abri de la jeune femme, qui meurt… » Maeva
A la fin du spectacle, les élèves ont eu la chance de pouvoir dialoguer avec la danseuse et, surtout, d’entrer eux-mêmes dans ce fameux cube et de s’y croire maître de la lumière !