Dimanche 28 septembre 2014, une messe des cartables nous a réunis, paroissiens de notre quartier, catéchistes du secteur paroissiale et communauté éducative de Sainte-Anne en l’Eglise Saint-Aloyse.
Un grand merci au Père René Fischer qui l’a présidée, à Anne Burckel et son chœur d’élèves accompagnés par Alexis Platz au clavier. Merci à tous ceux qui ont participé, d’une manière ou d’une autre à cette belle célébration. A l’issue de la messe, les catéchistes et les enseignants ont pu recevoir la bénédiction des mains du Père Fischer, suivis des enfants venus avec leurs cartables. Chacun a reçu un smiley avec au dos cette petite phrase : « Dieu nous appelle chaque jour » en écho à l’évangile de ce dimanche, extrait de Saint Matthieu et qui nous parle de ces deux frères que leur père envoie travailler à sa vigne. Le premier dit non mais y va quand même tandis que le second dit oui mais n’y va pas. Une invitation, certes, à ne pas nous en tenir aux paroles, mais avant tout une invitation à ne pas juger trop vite sur l’apparence. Car ceux qui sont pointés du doigt dans l’Evangile sont les prêtres et les anciens, c’est à dire ceux qui, dans la culture juive de cette époque, représentent l’autorité et la sagesse et qui ont voué leur vie à servir Dieu. En refusant d’écouter l’appel à la conversion de Jean-Baptiste et de Jésus, ils sont, en quelque sorte, le fils qui a dit oui mais qui finalement refuse d’obéir. Tandis que les prostitués et les publicains, c’est à dire ceux qui étaient méprisés parce que ne vivant pas conformément à la loi de Dieu, eux sont capables, parce qu’ils n’ont pas grand chose à faire valoir, d’accueillir la parole de Dieu et son appel à se tourner vers lui. Ils sont le fils qui a dit non mais finalement se reprend et va travailler à la Vigne du Père. Et nous alors : sommes nous l’un ou l’autre fils. Probablement les deux. En tout cas, c’est bien à l’humilité que nous avons été invités par cet évangile et à nous en remettre à la seule miséricorde de notre Père du Ciel.
